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Journée mondiale du bain moussant

8 janvier : Journée mondiale du bain moussant
Il fallait bien une célébration internationale pour honorer dignement cette pratique, célébration qui a dû naître bien avant le réchauffement climatique. L’inventer de nos jours reviendrait en effet à créer une fête du diable ou pire, des choux de Bruxelles. Impensable. À bien y penser, les parents d’un enfant fiévreux doivent être embêtés: interdiction de faire prendre un bain et il n’y a plus de paracétamol. Aïe.
Non, on n’a pas le droit non plus de mettre les enfants au congélateur pour les rafraîchir (je préfère le préciser, on a bien vu des personnes mettre leur chien dans le micro-ondes pour le faire sécher).
Le bain moussant n’a pourtant pas toujours été le bain moussant. Au début étaient les thermes, puis la baignade dans le Gange, le décapage dans la bassine, etc. Avec l’avènement de l’eau et du gaz à tous les étages, le bain est devenu une habitude même si, pour économiser, on y plongeait tous les gosses en même temps. Échanges de crasses et de microbes, c’est qu’on savait se préserver des maladies à cette époque, sans compter le petit dernier qui se délestait parfois d’un pipi ou pire dans l’eau qui avait déjà changé de couleur.
Dans les films, le bain moussant est réservé à l’héroïne qui plonge dans les bulles jusqu’au cou. Accessoires indispensables qui, au cinéma, accompagnent immanquablement la pratique du bain : le verre de vin et les bougies (non, pas le petit canard jaune). On y ajoute parfois aussi des chants de baleine ou un téléphone portable. Dans la vraie vie, c’est plutôt des gosses qui veulent absolument entonner la Reine des neiges alors que l’on aspire au silence.
Le corollaire du bain moussant dans les films est aussi parfois un tueur en série (musique de Psychose : tin tin tin tin), on ne peut pas tout avoir. Aux États-Unis, 7 fois plus de personnes meurent dans leur baignoire que victimes de la foudre, mais je ne sais pas si les psychopathes sont comptabilisés dans cette surprenante statistique. Et malgré la version Clo-clo, les ampoules ne doivent pas y figurer non plus.
Je souhaite donc ici solennellement la fête aux bains moussants, aux baignoires –sabots ou pas–, aux bassines et même aux jacuzzis, mais pas aux receveurs de douche et tubs divers.
Et vous? Avez-vous des souvenirs d’enfance de ce qu’était le bain? J’aimerais les rassembler pour en faire une histoire. N’hésitez pas, donc, à me les transmettre.

 

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